Cette citation de Pearl Bailey résume assez bien la situation. Remarque, on aurait aussi pu prendre comme exemple la maison qui rend fou d’Astérix.
Pour sortir de l’Union Européenne, préparez-vous à remplir et renvoyer quelques tonnes de paperasses. Mais rassurez-vous, ce n’est pas vraiment compliqué.
Le passeport et le visa, la condition sine qua non
Votre passeport est indispensable dès lors que vous quittez le territoire européen. De notre côté, c’est la première démarche administrative qu’on a fait faire car le délai est long : au moins trois semaines. Si vous possédez déjà votre passeport, vérifiez qu’il sera encore valide 6 mois après votre retour. Si ce n’est pas le cas, il se peut que la douane vous refuse.
Côté pratique, il vous faut rassembler quelques papiers avant de prendre rendez-vous : des photos d’identité, votre carte d’identité, les timbres fiscaux (86 euros pour nous), remplir correctement les fiches qu’ils vous donnent, et le tour est joué. Les passeports sont maintenant biométriques : vous allez devoir jouer de vos empreintes de doigts !
Après avoir obtenu le passeport, on s’est ensuite occupé de remplir la paperasse nécessaire pour le visa vacance-travail néo-zélandais. Honnêtement : rien de plus simple ! Les questions sont basiques et le formulaire (accessible uniquement en ligne) se remplit en une demi heure top chrono !
Les autorités néo-zélandaises sont certainement moins regardantes qu’aux USA et les visas sont très vite acceptés : en trois jours, nous avions la réponse positive dans nos boîtes mails !
Autres paperasseries
En dehors du passeport et du visa vacance travail, il y a une foultitude de papiers à faire avant de partir.
Pour pouvoir conduire en Nouvelle-Zélande, nous n’avons besoin de rien d’autre sauf de faire une demande de permis international à la préfecture. La démarche est simple : il y a un formulaire à remplir et à renvoyer avec une copie de notre carte d’identité et de notre permis, et hop ! 10 jours après, nous avons votre permis international !
Côté assurance, nous avons fouiné parmi les différents comparatifs proposés (notamment celui du site pvtistes.net) avant d’arrêter notre choix. Dans ce type de voyage, l’assurance est vraiment une très grosse part du budget, mais réellement indispensable. Nous avons opté pour Chapka, qui reste abordable (environ 400 euros pour 12 mois) et qui nous permet de ne pas avancer les frais de soins, de bénéficier d’un billet aller/retour pour la France en cas de pépin ou encore d’être totalement pris en charge si on venait à se perdre dans les fjords néo-zélandaises.
Les conseils !
Tous les (bons) bouquins ou blogs de voyage vous le diront : avoir une copie de ses papiers (passeport, visa vacance travail, pièce d’identité…) sur soi est indispensable. Déjà, cela vous évite de trimballer votre passeport partout avec vous et donc de limiter le risque de le perdre. De plus, si vous vous faites voler votre sac où étaient rangés vos papiers, vous avez toujours les doubles pour faire valoir vos droits. Avoir une copie de ses papiers constamment sur soi permet de voyager sereinement et sans avoir peur de les perdre.
A ce propos, nous irons également chercher la Hanz Card, disponible uniquement en Nouvelle-Zélande, la carte est assimilée à un papier d’identité, au même titre que le passeport ou la carte d’identité. Elle permet de prouver son âge, et évite de se trimballer avec ses papiers officiels sur soi.
Avant de partir, pensez aussi à donner procuration à un proche de confiance pour l’accès à votre compte bancaire ou votre courrier. On ne sait jamais, cela peut toujours servir. C’est encore des feuilles à remplir, mais c’est rapide et gratuit.
Voilà, les papiers français sont normalement tous terminés. Reste à procéder à toutes les inscriptions aux impôts, à la banque et autres, une fois sur place. Nous aurons bien l’occasion d’en reparler !