Deux semaines après notre arrivée en Nouvelle-Zélande, nous nous sommes mis en quête d’une place en Woofing aux alentours d’Auckland. Le temps de décider de la suite de notre voyage et d’attendre l’arrivée de nos IRD et des autres papiers.
Pendant deux semaines, nous avons été accueillis par Merylin et Peter Chambers à Woodhill, une petite ville située à une quarantaine de kilomètres d’Auckland.
Le Woofing en Nouvelle-Zélande
Avant notre départ, nous savions d’avance que les formes de travail particulières, telle que le Woofing (qui concerne principalement l’agriculture biologique et/ou raisonnée) ou le HelpX (où vous pourrez effectuer toute sorte de petits boulots) étaient répandues en Nouvelle-Zélande. En échange de quelques heures de travail, nous pouvions donc profiter du gîte et du couvert dans des familles néo-zélandaises.
L’inscription sur le site Woofing nous a coûté 40$ pour deux et nous donne accès à toute la liste des hôtes de Nouvelle-Zélande. Nous avons préféré contacter les hôtes par mail au début pour plus de facilité, même si il est recommandé d’appeler. Nous avons eu un retour positif en moins de deux jours. Merylin Chambers nous invitait à venir chez elle, dans une propriété de 35 hectares où elle tient une pension pour chevaux. Ni une ni deux, nous voilà parti le lundi suivant à Woodhill Agistment Center.
Le deal : nous travaillons le matin et nous avons l’après-midi “free”. Nous avons ainsi désherbé les parterres, donné une nouvelle jeunesse au potager, changé les moutons et les chevaux de pâtures, fait un grand nettoyage de printemps dans les écuries... De mon côté, j’accompagnais également Merylin à cheval pour une ballade sportive à travers la campagne vallonnée de Woodhill, quand d’autres, moins chanceux, creusaient des trous ou des tranchées… Eh oui, la vie est parfois injuste ;D
Au final, ce que nous faisions s’approchait plus du HelpX que du Woofing. En effet, pas beaucoup d’agriculture biologique ici, mise à part le petit potager d’où venaient les légumes régulièrement cuisinés par Merylin. De plus, nous bossions souvent seuls, Peter et Merylin étant occupés à autre chose.
Notre premier woofing : une bonne expérience
Bien qu’il ne soit pas toujours aisé de trouver sa place au sein d’une famille et de s’asseoir à leur table comme si vous étiez un membre à part entière, ce Woofing a été une bonne expérience pour nous.

Deux des quinze chevaux hébergés à Woodhill
Sur le plan de l’anglais, être plongé dans une famille néo-zélandaise nous a permis de progresser à vitesse grand V, même si l’accent local et notamment celui de Peter n’a pas toujours été simple à comprendre ! De plus, les Woofing sont l’occasion de vraiment s’immerger dans la culture anglo-saxonne et d’en découvrir les premiers contours.
Un autre avantage notable à cet échange de bons procédés, c’est que vous pouvez lever le nez de votre tache pour observer les paysages qui vous entourent. Nos hôtes n’étaient jamais sur notre dos et nous pouvions aisément profiter d’une petite pause de cinq minutes au soleil pour regarder les moutons et les biches qui paissaient non loin de nous. *Welcome to our Bisounours World !*
Le Woofing nous a aussi permis d’accéder à des coins inédits en Nouvelle-Zélande. Pendant notre “Free time”, nous avons eu l’occasion de découvrir une réserve de Ganets, un oiseau que l’on trouve quasiment exclusivement en Nouvelle-Zélande. La réserve est située sur les falaises de Muriwai, qui est aussi connue pour être l’une des plus grandes plages de sable noir de Nouvelle-Zélande… Elle avoisine les 60 kilomètres de long !
Nous sommes aussi partis dans le North Islande, repeindre l’extérieur de la maison familiale. Située en plein coeur d’une réserve naturelle de Kiwi, l’habitation offrait une vue splendide sur la côte ouest de la Nouvelle-Zélande. Mais on aura l’occasion de vous en reparler d’ici peu. Pour le moment, place aux photos !
Virginie says:
Merci pour votre retour d’expérience 🙂
Vous êtes franchement bien tombés pour une première fois !
C’est un truc que j’aimerais tester au Canada avec une de mes amies. Votre expérience positive me donne encore plus envie de me lancer !
Merci !
Virginie
Marylou says:
ça donne envie ce woofing! Au milieu des chevaux, le pied, pas de soucis pour bosser!
Mais comment vous faites pour vous déplacer les après-midi? C’est pas dans un coin isolé?
Camille Motais says:
Si c’était super isolé ! Du coup les 2/3 fois où on a bougé, c’était nos hôtes qui nous emmenaient 🙂
Cindy came-true.blogspot.fr says:
Superbe!! Votre “bisounours world” fait bien rêver je trouve ! 😀 Trouver en moins de deux jours, c’est encourageant dites donc. J’essaye de convaincre mon copain de l’envisager pour dans quelques années, j’aimerais beaucoup m’expatrier de nouveau, pas frocément de suite.
Camille says:
Oui on a vraiment eu de la chance et on est plutôt bien tombé pour une première 😀 Je voulais des chevaux, j’ai eu 😀 En NZ, c’est très simple de trouver un wwoofing ou un HelpX, les kiwis sont très accueillants !