Voilà, notre PVT est arrivé à son terme ! Après une brève pause « vacance » à Sydney, nous sommes de retour pour nos trois derniers mois en Nouvelle-Zélande. Avec un visa touriste en poche, plus question de travailler : on va voyager et profiter à fond des paysages de Aotearoa !
Le programme est simple : un mois complet à se balader au gré de nos envies. Explorer les paysages de l’île du Sud, de la côte est à la côte ouest, sans oublier la chaîne de montagnes des Alpes du Sud…
Après avoir réglé nos dernières affaires sur Christchurch, en route vers les terres intérieures : on se dirige vers les Grands Lacs. Le premier sur notre liste ? Clearwater !
Clearwater, le lac miroir
Après une première nuit au pied des montagnes, à Mount Somers, on prend la route vers le lac de Clearwater.
Après plusieurs semaines plongé dans le train-train quotidien de la ville, qu’il est bon de retrouver des champs à perte de vue avec, en arrière-plan, les montagnes qui se dessinent.
La civilisation semble être bien loin derrière nous quand on atteint finalement le village de Clearwater, au pied du lac du même nom. Dans les quelques rues en pente, des maisons de bois sont toutes orientées vers l’étendue d’eau.
Si la plupart semblent être des maisons de vacances, inoccupées à l’arrivée de l’hiver, certains irréductibles (et un peu solitaires !) villageois continuent de faire vivre cette bourgade.
Le nom du lac ne vous a surement pas échappé : il ne s’appelle pas Clearwater pour rien. Par beau temps, le lac reflète parfaitement les montages qui l’entourent. Une sorte de parfait miroir.
Malheureusement pour nous, le vent rend l’eau du lac bien trop foncée et trop animée pour y voir autre chose que les vaguelettes qui s’écrasent contre les berges…
Malgré le vent, et le froid, on se lance tout de même dans une courte promenade sur une piste de terre qui semble être le terrain de jeu des 4*4 que des piétions… La track promet de faire le tour du lac. Mais après 30 minutes à marcher sur une route pleine de nids de poule, le froid et le vent ont finalement raison de nous : on rebrousse chemin pour aller jeter un œil un peu plus loin…
Mount Sunday ou Mount Edoras ?
Retour dans la voiture, c’est reparti pour une longue, (mais belle !), gravel road.
Après des arrêts ici et là, on arrive finalement à l’entrée d’une grande plaine. D’ici, on a peine à croire que s’est tournée des scènes du Seigneur des Anneaux : les fameuses plaines du Rohan, avec en son centre, le Mount Sunday, sans son armature de bois qui en faisait le mont Edoras dans le film.
Fans du Seigneur des Anneaux, vous allez pouvoir emprunter les mêmes sentiers que Aragorn, Gandalf, Legolas ou Guimli.
[Bon, vous ne serez pas à dos d’un fier destrier, et grimper la jolie pente qui mène en haut du rocher ne vous semblera pas aussi « easy peasy », mais avec un peu d’imagination, on arrive à tout !]
Le site, même sans ses maisons de bois, apparaît tel qu’on l’a découvert dans les films de Peter Jackson… Même le vent est de la partie !
Il n’y a pas grand-chose à raconter sur ce bout de terre qui semble sortir de nulle part.
Il n’y a qu’à regarder, admirer les montagnes aux alentours. Se laisser transporter par l’immensité des paysages. Regarder et admirer ces plaines traversées par des cours d’eau sans début… ni fin. Regarder et se laisser porter par ces courants de vents, capables de vous déplacer en une simple bourrasque.
Ah ! Le Mount Sunday… Les prémisses d’une aventure sur les routes du sud de la Nouvelle-Zélande. C’est ici que commence ce road trip à travers la magnificence et l’exubérance de l’île du sud…
Letizia says:
Waou j’adore cet article “sur la piste du Seigneur des Anneaux” et j’espère que vous allez continuer 🙂 Les paysages sont magnifiques!
Camille says:
Merci 🙂
Oh que oui on va continuer 😀 Peut être pas que sur la piste du Lord of the Ring, mais la Nouvelle-Zélande a tellement à offrir que c’est même difficile de choisir les sujets de nos prochains articles : il y en a trop à dire !
Emmanuel says:
Même s’il n’y a “rien à faire”, j’aime ce genre d’endroit hors des sentiers battus, car c’est vraiment la nature brute et l’immensité des paysages. J’avais été de l’autre côté de la rivière Rangitata, à Mesopotamia, et cet endroit m’avait scotché complètement ! Et donc, j’aurai voulu être venir ici aussi 🙂
Camille says:
Voilà, c’est la nature brute du paysage qui est sublime. Parfois, il suffit d’un pour rendre un paysage spécial.