Accessoire dont on a du mal à se passer à l’heure du 21ème siècle, nos portables nous ont suivi en Nouvelle-Zélande. C’est d’ailleurs presque indispensable d’avoir un téléphone portable pour contacter les employeurs ou les hôtes de woofing : les cabines téléphoniques ici sont surtout installées dans les grandes villes. Et puis maintenant, qui les utilisent encore ?

On entend souvent que les infrastructures de télécommunications en Nouvelle-Zélande ne sont pas géniales. Pourtant, loin d’être égal aux capacités de la France, le réseau fonctionne plutôt bien en Nouvelle-Zélande. Du moins dans l’île du nord.

Les forfaits de téléphone

En Nouvelle-Zélande, il y a trois opérateurs de téléphonie historiques : Telecom, Vodafone et 2Degrees. Ce dernier est considéré comme le plus “cheap”, avec des offres attirantes pour les voyageurs en quête de forfaits basiques.

L’ensemble des opérateurs propose des formules “pay monthly” (abonnement à l’année) et “prepaid” (l’équivalent de nos cartes prépayées françaises).
Pour nous, voyageurs, les formules par abonnements sont à exclure d’office pour deux raisons. D’une, cela demande de s’engager pour un ou deux ans, ce qui est impossible dans notre cas. De deux, le téléphone ne nous sera pas utile tous les mois et nous souhaitons être libre de recharger quand bon nous semble.

Côté tarif, on est loin des prix pratiqués en France par Free et compagnie : les forfaits sont relativement chers, surtout si vous optez pour un pack avec de la data afin de naviguer sur le web. D’ailleurs, d’une manière générale, l’accès à internet est assez coûteux au pays des Kiwis. On aura l’occasion d’en reparler.

De notre côté, nous avons choisi 2Degrees pour nos deux téléphones. Nous avons eu nos cartes sim gratuitement, contrairement aux autres opérateurs où elles s’achètent 5$ et les packs proposés en “prepay” nous semblaient plus avantageux.

Ainsi, nous avons pris le pack Carryover Combo pour l’iPhone que l’on paie 19$ (90 minutes de téléphone, textos illimités et 500 MB de data -oui, c’est peu !-), valable un mois. On a aussi opté pour un autre “petit” forfait de 60 minutes d’appels et 250 textos que l’on achète 8$.

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Astuce pour obtenir une sim gratuite 2Degrees : rendez-vous au sous-sol de la Skytower à Auckland, ils distribuent les cartes sim gratuitement. De même, certaines auberges de jeunesse peuvent vous en proposer.
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Le choix d’avoir un « petit téléphone »

Nous sommes partis avec nos deux iPhone qui étaient censés être débloqués… et ne l’étaient finalement pas. On s’est retrouvés bien embêté d’autant plus que nous devions contacter plusieurs personnes pour trouver un woofing ou un boulot.

Notre solution de repli a été d’aller acheter un “petit” téléphone (vous vous souvenez, les (petits) écrans en 24 couleurs, les sonneries polyphoniques, le WAP ? bah voilà !) pour un prix modique de 29$ à The Warehouse (le magasin fourre-tout local).

Alcatel-phone-warehouse

Moi qui pensais que ce portable allait nous servir deux jours le temps de débloquer nos iPhone, je dois avouer qu’avoir un téléphone de secours est bien pratique… [d’autant plus quand tu perds ton iPhone dans le moteur d’une voiture… soit dit en passant].

Pratique pour quoi ? Eh bien pour un nombre incalculable de raisons, à commencer par la batterie. Tout le monde sait que les smartphones sont assez nuls de ce côté-là. Or quand on voyage avec plusieurs appareils électroniques, il faut trouver des astuces pour les recharger, notamment pendant les trajets. On ne va pas se mentir : les ordinateurs passent avant le téléphone, qui ne nous sert que rarement en road trip. L’avantage d’avoir un portable qui ne fait pas le café (et tout juste la couleur), c’est que la batterie tient plusieurs jours, voire une semaine sans souci.

Avoir une batterie performante a un autre intérêt : si lors d’une randonnée, il vous arrive un pépin, vous pouvez compter sur votre portable de secours pour passer un appel d’urgence ou avertir de votre retard.

Ensuite, ce genre de téléphone portable se glisse partout et ne craint pas grand-chose. Il peut affronter le sable, l’eau, la poussière… Et puis, qui irait voler un téléphone sur lequel il n’est même pas possible de jouer à Snake ? Franchement !

Nos applications de voyage

Malgré l’intérêt du portable de secours, nous avons une affection particulière pour l’iPhone et son utilité (quand la batterie est chargée). Il nous sert de GPS, nous permet de garder contact avec nos proches, de filmer, de prendre des vidéos, et même de tweeter en temps réel !

Voici quatre applications que l’on utilise très régulièrement en voyage.

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  • Campermate : l’application du PVTiste en Nouvelle-Zélande

Campermate est destiné uniquement à la Nouvelle-Zélande. Grâce à l’application, vous pourrez géolocaliser tout un tas de trucs super utiles, comme la station-service la plus proche, les toilettes publiques ouvertes près de vous, les campings gratuits comme payants.

En road trip, Campermate est notre meilleur ami pour découvrir des petits coins sympa pour garer notre camion le temps d’une nuit (comme à Stony Bay) ou prendre une douche gratuite (car oui, en Nouvelle-Zélande, il y a des douches publiques, propres et gratuites ! Et même parfois chaudes !).

  • City Map 2Go : notre GPS piéton

Application de cartographie City Map 2Go nous permet d’identifier les endroits d’intérêts, ou bien les petits restaurants à tester. On s’en sert également comme GPS pour nous repérer et nous rendre d’un point A à un point B en ville ou à la campagne lorsque nous sommes à pied.

L’avantage, c’est que même dans sa version gratuite, nous avons pu télécharger les cartes entières de la Nouvelle-Zélande (jusqu’à quatre cartes gratuites) et que l’application fonctionne hors internet et hors réseau. C’est bien plus pratique que de se trimballer avec de petits plans de l’i-Site !

  • WhatsApp et Hangout pour garder contact

Pour rester en contact avec nos proches, on utilise WhatsApp et Hangout. La première application a été rachetée à prix d’or par Facebook et vous permet d’envoyer des messages via internet. Vous pouvez aussi joindre des photos et des vidéos à vos textos. Hangout, l’application de Google+, vous permet de faire la même chose, mais vous pouvez en plus passer des appels en visioconférence via votre connexion internet.

  • Skype sur téléphone pour appeler le bout du monde

On ne présente plus Skype qui a démocratisé la visioconférence. Si on a l’habitude de l’utiliser sur nos ordinateurs, on n’avait jamais testé les appels Skype depuis nos téléphones. Pour un prix modique (0,49$ les 120 minutes mensuelles), nous pouvons appeler en dehors des frontières kiwis sans perte de qualité et y laisser un rein. Sans engagement, vous pouvez ainsi joindre vos proches sur leur ligne fixe et même sur leur téléphone portable.

  1. merci pour ce poste, grâce à vous, j’ai embarqué mon petit téléphone avec moi!
    où avez-vous débloqué votre iphone? Il parait qu’ils demandent très cher pour ça en NZ. Merci et bonne journée.

    • Bonjour Edith,

      Pour débloquer nos iPhone, on l’a fait gratuitement avec Orange (notre ancienneté nous permettait de le faire). Je crois, de mémoire, qu’il faut que ton téléphone ait plus d’un an 🙂

  2. Avez-vous essayé les recharges pré-payées pour téléphoner en France si oui avez-vous une idée du prix à la minute ou pour une heure de communication ?
    Merci

    • Bonjour Gerald,
      On n’a pas essayer les recharges pré-payées, Skype est d’un bien meilleur rapport qualité/prix. Avec Telecom, vous pouvez avoir 1go de data chaque jour et donc utiliser Skype pour appeler à l’étranger à des coups très bas (j’ai payé 63 centimes pour 240 minutes d’appel vers la France avec Skype).

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