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Le wwoofing est l’un des meilleurs moyens pour les voyageurs de voyager, rencontrer des locaux et partager d’incroyables moments sans nuire à son portefeuille.

En l’échange de quelques heures de travail chaque jour, nous avons ainsi pu passer une semaine chez Makareta, Quinton et leurs six enfants près de Keriker. Sept petits jours qu’on n’oubliera pas de sitôt.

Where was it

Situé entre Kahikohe et Kerikeri, le lac Omapere est l’un des principaux endroits de Nouvelle-Zélande où l’on trouvait le plus de marae au kilomètre carré. Et pour cause, nous sommes dans le bassin de la tribu Ngai Tai, la plus grande tribu maorie de Nouvelle-Zélande. Autrefois, les bords du lac accueillaient de nombreux wharanui. C’est également l’un des sites où les batailles avec les colons, venus s’installer sur les berges du lac, furent les plus violentes.

Aujourd’hui, la ville reste très imprégnée de ses origines : la plupart des gens que nous croisons dans le bourg de Kaikohe sont issus de la tribu Ngai Tai et la tribu elle-même dirige un bon nombre des commerces du bourg.

Welcome home !

Quinton et Makareta ont installé leur ferme non loin de la ville qui a vu grandir Makareta. Situé sur les bords du lac Omapere, leur ferme héberge des moutons, des vaches, mais aussi et surtout une dizaine de chevaux. En effet, Quinton, en plus d’être réalisateur de programmes pour la télé maorie, propose des randonnées à cheval autour du lac et également des cours d’équitation naturelle. Ceux qui me connaissent savent pourquoi  j’ai on a sauté sur l’occasion de passer une semaine avec eux  !

Nous sommes arrivés un vendredi après-midi. À peine débarqué, nous avons rencontrés toute la famille, joviale, souriante et pleine de vie ! Il faut dire qu’avec six enfants de 2 à 14 ans, la maison ne manque pas d’animation !

On se sent déjà chez nous ! D’ailleurs, pour nous mettre un peu plus dans le bain, la famille n’a pas failli à son repas traditionnel du vendredi soir : le fish’n’chips. En Bretagne, ce sont les galettes, ici, le poisson pané qu’on mange tous ensemble, les mains dans le plat.

Makareta nous a ensuite montré nos “appartements” pour la semaine : une chouette caravane, super “cosy” et bien aménagée. Nous serons donc les bienvenus dans la maison pour les repas et les toilettes, mais au calme pour la nuit.

Wwoofing : le travail…

Le lendemain, Makareta nous explique les plans pour la semaine. En gros, il s’agit principalement de jardinage et d’entretien du terrain. Mais également une partie soin aux chevaux avec Quinton dès le lundi. Bref, rien de compliqué.

Le premier jour de travail, le samedi donc, notre mission (si on l’accepte) est de désherber ce qui autrefois était un parterre de fleurs et qui s’apparente maintenant à un champ en friche… Chiche !

C’est armé de pelles et de pioches qu’on commence à traquer les mauvaises graines. Il est 10 heures du matin, on prévoit de travailler cinq heures. Rien de très compliqué en soi, si on oublie la pluie qui tombe en quantité au bout d’une petite heure de travail. On continue quand même ! Ce n’est pas un peu d’eau qui fera peur à des Bretons ! Au terme d’un combat acharné, c’est trempé qu’on termine notre labeur.

On vous laisse admirer le avant / après dont on est pas peu fier !

Les jours d’après se suivent sans se ressembler. Tantôt on nettoie les parterres, tantôt on enlève les pierres du rond de travail des chevaux, tantôt on aide à faire un grand feu… Mais surtout, tous les matins, on remonte le troupeau de chevaux vers la cour et nous les soignons.

Quinton prend ensuite le relai et les travaille dans le rond de longe. Sa philosophie avec ses animaux me plait particulièrement. Que ce soit les moutons, les vaches ou les chevaux, il laisse vivre les troupeaux au plus proche de leur état naturel. Ils sont donc en autonomie, tant pour se nourrir que pour se soigner. Ainsi, il ne sélectionne que les animaux les plus forts, les plus adaptables, les plus intelligents… en gros, les meilleurs, qu’il fait alors reproduire. Par conséquent, il n’intervient que très peu dans les troupeaux : il ne complémente rarement leur nourriture et les soins vétérinaires sont réduits au strict minimum. Il forme ainsi des animaux bien dans leur tête et leurs baskets, fiables et sécurisant pour les clients qui randonne sur leur dos pendant quelques heures.

Au début, cela peut dérouter et j’avoue m’être posé des questions, car certains chevaux, et notamment les jeunes, sont maigres, loin de mes standards équestres. Pour autant, je comprends sa vision des choses et la manière dont il applique ses règles : il suffit de voir les deux cheftaines du troupeau, bien en forme et rondelettes pour s’apercevoir que les animaux réapprennent à se gérer seuls et n’en sont pas plus malheureux.

… et la détente

Dans cette semaine de wwoofing, le côté travail n’a vraiment pas été un problème. On travaillait pas mal (cinq heures par jour), mais c’était dans une ambiance détendue, on changeait régulièrement de tâche et Makareta et Quinton n’ont pas manqué de nous remercier pour le boulot effectué.

D’ailleurs, les “contreparties” de notre volontariat ont largement compensé les quelques heures d’effort. Nous avons été reçus et traité comme des membres de la famille, et c’en était très agréable. Chaque soir, après le diner, les plus jeunes enfants accaparaient nos bras pour jouer, et les plus âgés nous montraient comment installer des pièges à possums.

On s’est également essayé au flax weaving, une méthode de tissage maorie ancestrale que Makareta maîtrise à la perfection ! Les feuilles de flax sont très communes en Nouvelle-Zélande. Leur flexibilité et leur robustesse permettent de les tresser pour créer des paniers, des sacs, et n’importe quel objet de votre imagination. Pour preuve au Matariki Festival, on a même vu une robe en flax. Si ce ne doit pas être super confortable porté, on salue quand même le sacré boulot que cela a du demandé !

On a également partagé de très bons moments avec Makareta, sa maman et Quinton, qui nous ont beaucoup parlé de leur région, de leur tribu, de leurs racines. Des soirées enrichissantes et passionnantes qui nous ont permis d’apprendre et de comprendre beaucoup de choses sur la culture maorie.

Durant la semaine, Quinton nous a proposé de faire un tour à cheval dans la propriété. Une première pour Pierre-Jean qui s’est même lancé au galop !

Enfin, pour finir cette semaine aussi bien qu’elle a commencé, on a préparé une montagne de crêpes pour toute la famille. Ces “French crêpes” ont ravi les papilles des petits comme des grands qui n’y avaient jamais goûté.

Notre séjour touche déjà à sa fin, il est temps pour nous de reprendre la route. C’est donc le coeur un peu gros qu’on dit au revoir à tout le monde, non sans avoir laissé notre trace sur le carnet des visiteurs de Makareta (et la recette de la pâte à crêpe dans le livre de cuisine !).

Toutes les bonnes choses ont une fin et on s’est promis de rester en contact ! Let it be !

Famille woofinf

  1. Vraiment intéressante cette expérience. Jolie propriété. C’est fou, j’ai vécu une expérience vraiment similaire, chez une famille maorie du côté de Mangawhai. Soins aux chevaux, jardinage, nettoyage de l’abris des cochons… 😉 Je reviendrai par ici, c’est sûr !

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