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Investissement immobilier : les meilleurs pays pour un placement rentable

Un appartement acheté à Lisbonne il y a cinq ans peut aujourd’hui offrir la liberté de siroter un café glacé quelque part sur une plage de Phuket, loin du tumulte quotidien. L’immobilier, ce grand jeu d’équilibristes, réserve bien des surprises à ceux qui osent lever les yeux au-delà de leur horizon familier.

Les marchés s’emballent, d’autres s’essoufflent : la rentabilité ne se niche pas toujours où l’on croit. Où placer son argent pour le voir croître sans risquer le grand saut dans l’inconnu ? Quelques destinations, parfois inattendues, tirent leur révérence au bal des investisseurs, qu’ils soient fins connaisseurs ou novices pleins d’enthousiasme, à la recherche d’un placement à la fois porteur et rassurant.

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Panorama des tendances mondiales de l’investissement immobilier

Le marché immobilier ne connaît pas de répit. Les frontières s’effacent pour ceux qui ont compris que les règles du jeu changent d’un pays à l’autre. Stabilité économique, régime fiscal, dynamique locale : tout s’entremêle et oriente le cap des investisseurs qui scrutent aussi bien les capitales historiques que les villes en pleine effervescence. L’Europe sert de laboratoire contrasté : la France rassure mais la fiscalité y mord sur les marges. À l’opposé, la Lituanie, la Hongrie et la Roumanie affichent des rendements à faire pâlir les rentiers parisiens : 6,5 % à Bucarest, plus de 5,6 % à Vilnius, tout en préservant une fiscalité légère.

  • Espagne et Portugal : prix accessibles, afflux touristique constant, et des rendements bruts dépassant parfois 10 % dans les villes de taille moyenne. Lisbonne, Barcelone et Madrid restent sur toutes les lèvres.
  • Grèce : Athènes caracole en tête avec un rendement locatif brut jusqu’à 12 %, portée par le retour des touristes et un marché ragaillardi.
  • Allemagne et Canada : stabilité au rendez-vous, opportunités dans les grandes métropoles, fiscalité attractive.
  • Dubaï et Floride : des avantages fiscaux colossaux, un marché en mouvement, des rendements impressionnants (jusqu’à 11 % à Dubaï) et une politique d’accueil qui déroule le tapis rouge aux investisseurs étrangers.

La Thaïlande et l’Indonésie se distinguent par des prix d’acquisition dérisoires et des rendements séduisants, mais des restrictions d’achat pour les étrangers viennent parfois doucher l’enthousiasme. L’Île Maurice et la République dominicaine séduisent par une fiscalité quasi absente et un environnement résolument pro-investisseurs. Les pays d’Europe centrale et orientale affolent les compteurs : la Pologne bondit de 17,7 % en un an, la Bulgarie de 10 %, la Slovénie de 6,7 %.

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Paris, New York, Milan ou Tokyo restent des refuges pour les capitaux prudents, mais la rentabilité y est souvent en berne. Entre qualité de vie, solidité juridique et potentiel de valorisation, chaque investisseur construit son échiquier patrimonial à l’international.

Quels critères distinguent réellement un pays rentable pour investir ?

La stabilité économique d’un pays, c’est le socle. Pas de croissance, pas de cadre juridique sérieux ? Les promesses de rendement s’évaporent vite. L’évolution du marché local, hausse régulière des prix, tension locative, conditionne la valeur de revente et la capacité à générer du cash.

Les investisseurs les plus avisés visent les destinations à fiscalité modérée : Dubaï, Floride, Île Maurice et République dominicaine rivalisent d’incitations (pas d’impôt sur le revenu, exonérations, TVA allégée). À l’inverse, la France et la Belgique voient la rentabilité s’effriter sous le poids des taxes et de la paperasse.

  • Rendement locatif : Athènes (jusqu’à 12 %), Dubaï (7 à 11 %), Vilnius (5,65 %), Bucarest (6,46 %).
  • Prix d’entrée : marchés accessibles en Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Indonésie, Thaïlande.
  • Conditions d’accès : restrictions pour étrangers en Thaïlande et Indonésie, portes grandes ouvertes à Dubaï ou en Espagne.

La demande locative change la donne. Les villes touristiques comme Barcelone, Madrid, Lisbonne, Miami ou Marrakech affichent des taux d’occupation qui font rêver, avec une croissance durable en perspective. Certains marchés voient les loyers s’envoler : la Pologne grimpe de 17,7 %, la Bulgarie de 10 %, la Slovénie de 6,7 %.

Regardez aussi du côté de la dynamique démographique, de l’urbanisation et de l’attrait touristique. Ces moteurs structurent la rentabilité et limitent les risques d’obsolescence. La stabilité politique et la simplicité des transferts financiers viennent compléter la palette d’un investissement bien pensé.

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Zoom sur les destinations qui offrent aujourd’hui le meilleur potentiel de rendement

L’Europe du Sud attire les regards. L’Espagne, avec ses prix encore raisonnables et une demande locative dynamique, a su rebondir après la crise et propose des rendements dépassant 10 % dans certaines villes secondaires. Le Portugal continue d’attirer avec un marché solide, une fiscalité pensée pour les nouveaux venus et, il faut bien l’avouer, un art de vivre qui ne gâche rien. L’Italie n’est pas en reste : grandes villes, prix contenus, fiscalité avantageuse, le pays avance doucement mais sûrement.

La Grèce fait sensation avec un rendement locatif pouvant atteindre 12 % à Athènes. Son marché renaît, porté par un tourisme en plein renouveau. Plus à l’est, Hongrie, Lituanie et Roumanie alignent les records en Europe centrale, entre fiscalité allégée et prix d’acquisition bas.

De l’autre côté des continents, la Floride et Dubaï s’imposent : fiscalité presque inexistante, croissance démographique, rendements de 7 à 11 %. L’île Maurice et la République dominicaine jouent la carte des exonérations, droits d’entrée minimalistes et marchés touristiques en pleine effervescence.

  • Asie du Sud-Est : Thaïlande et Indonésie séduisent par leurs prix attractifs, mais se montrent sélectives avec les investisseurs étrangers (droit d’usufruit, restrictions sur l’achat de terrain).
  • Maroc : Casablanca et Marrakech profitent d’une fiscalité accommodante et d’un marché stimulé par l’industrie et le tourisme.

La carte des rendements mondiaux se réinvente. Les investisseurs les plus malins misent sur des marchés émergents, à la fois prometteurs et solides, où la rentabilité se conjugue avec sécurité juridique et potentiel de croissance. Le pari n’est pas sans risque, mais pour qui sait lire entre les lignes, le jeu en vaut souvent la chandelle.